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RADIO DROMAGE
Au début du XIXe siècle, avant que l’Argentine ne commence à se construire et se représenter comme une nation issue de l’immigration européenne, un tiers de la population de Buenos Aires était de descendance africaine.
En Argentine, les centaines de milliers d’esclaves africains emmenés de force sur les bords du Rio de la Plata dans les années 1800 ont façonné l’histoire du pays. Une histoire trop souvent oubliée ou méconnue. Notre correspondant Théo Conscience a suivi une visite guidée qui se propose de réhabiliter une histoire longtemps invisibilisée. « Jusqu’ici, dans un pays qui affirme qu’il n’a pas de population noire, je vous ai parlé de la mère de la nation et du premier président, qui étaient tous les deux noirs. Donc, il y a quelque chose de récurrent, et on peut se demander s’il n’y a vraiment pas eu de Noirs dans l’histoire du pays, ou s’il y a eu un effort pour « blanchir » cette histoire », explique Karl Almeida, l’un des guides de l’Afrotour de Buenos Aires.
Il y a deux ans, Tyre Nichols, 29 ans, avait été battu par des officiers de police alors qu’il rentrait de son travail et était décédé trois jours plus tard de ses blessures. Les trois anciens policiers de Memphis, accusés, ont été acquittés par un jury du Tennessee de toutes les charges contre eux, y compris celle pour meurtre au second degré.
Durant le procès, les avocats ont joué et rejoué les vidéos du drame, raconte le New York Times. vidéos qui avaient ravivé les appels à réformer la police aux États-Unis. « Le verdict du jour constitue une dévastatrice erreur judiciaire », se sont indignés les avocats de la famille de Tyre Nichols auprès du journal new-yorkais. La famille et les militants pour les droits civiques saluent tout de même la reconnaissance de quelques infractions fédérales même si les peines ne sont pas encore connues. Deux autres policiers ont plaidé coupable et n’ont pas encore reçu leur sentence, qui devrait être connue plus tard dans l’année.
« Il y a une chasse à l’homme sans pitié en République Dominicaine contre tous ceux qui sont ou qui semblent haïtiens », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interrogé au micro d’Anne Cantener. Le journaliste haïtien revient aussi sur la présence du cardinal Chibly Langlois, actuellement au conclave à Rome. Une participation qui compte beaucoup aux yeux du président de la conférence des évêques haïtiens, interrogé par Le Nouvelliste. Cette présence au Vatican sera peut-être l’occasion de sensibiliser au sort d’Haïti – au cœur d’une rencontre entre représentants des US et de Colombie, écrit Le Nouvelliste, d’une étape de plus dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire.
Raul Celis animait le programme matinal de la radio Karibeña à Iquitos, la plus grande ville d’Amazonie péruvienne.
La Republica nous donne des détails sur le drame : hier matin, à 5h30. Raul Celis Lopez, 71 ans, a pris, comme d’habitude, son mototaxi, il est passé acheter le journal et était sur le point d’arriver à la radio quand deux tueurs à gages l’ont arrêté avant de l’exécuter de trois balles dans la tête.
C’est un choc pour l’ensemble de la profession : « Nous sommes tous choqués par l’assassinat d’un journaliste péruvien. Le deuxième cette année en province. Raul Celis critiquait le gouvernement régional du Loreto. Un pays qui permet qu’on tue ses journalistes est un pays où il n’y a plus de liberté d’expression. À la différence d’autres pays de la région, le Pérou détenait le record de sept ou huit ans sans journaliste tué. Cette vague de violence fait de nouveau du journalisme une cible des tueurs à gage. Et que va pouvoir faire le gouvernement face à cela ? Il ne fait rien. », a déclaré Rosa Maria Palacios, l’une des journalistes les plus connues du Pérou, dans son programme quotidien Sin Guion.
Une enquête a été ouverte, indique le média RPP pour interroger les témoins et demander l’accès aux images de vidéosurveillance. Toujours sur le site internet de RPP, on apprend que les dirigeants locaux demandent aujourd’hui au conseil des ministres de déclarer l’état d’urgence à Iquitos, face à cette vague de violence.
Dans son éditorial du jour, intitulé « Sauf votre respect », Le Devoir revient sur les annonces du ministre de l’Éducation québécois. Objectif : « Renforcer le respect et le civisme ». D’ici janvier prochain donc, les élèves seront obligés de vouvoyer les enseignants, dès le primaire. « Mais le vouvoiement est-il intrinsèquement lié au respect ? », interroge Salomé Corbo, autrice de l’article. Pas du tout, répond-elle. La mesure n’est que « cosmétique » et pourrait bien nuire « au lien de confiance si nécessaire » entre professeurs et élèves : « Si le ministre était réellement sérieux dans sa lutte contre l’incivilité, il mettrait sur pied un programme pédagogique (…) qui contiendrait les notions d’empathie, de solidarité, d’inclusion et d’écoute. » Et l’éditorialiste de rappeler que « l’irrespect et la politesse se conjuguent à tous les temps et à toutes les personnes ». La preuve par l’exemple. Salomé Corbo conclut ainsi son édito : « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments les plus mitigés face à vos manières toujours un peu paternalistes, superficielles et sans envergure. »
En Martinique, les rotations des « navettes maritimes » doivent reprendre, ainsi en a décidé ce mercredi le Tribunal administratif de Fort-de-France.
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