L’ancien président colombien Álvaro Uribe a été condamné à douze années d’assignation à résidence pour subornation de témoins et corruption, selon les médias locaux. Ce jugement, prononcé à l’issue d’une audience le vendredi 1er août, s’accompagne d’une amende de 578 000 dollars américains et d’une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant 100 mois et 20 jours.
À 73 ans, Uribe devient le premier ancien chef d’État colombien reconnu coupable dans un procès pénal. Il a été sommé de se présenter aux autorités de Rionegro, dans le département d’Antioquia, avant d’être immédiatement transféré à son domicile où il purge désormais sa peine.
Ce verdict fait suite à treize années de procédures judiciaires et à un procès de six mois. La défense d’Uribe a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel.
L’affaire trouve son origine dans les accusations portées en 2012 par le sénateur de gauche Iván Cepeda, qui avait dénoncé les liens présumés entre Uribe et les milices paramilitaires d’extrême droite, notamment le groupe Bloque Metro. En tentant de discréditer Cepeda par une plainte pour diffamation, Uribe aurait orchestré une campagne de manipulation de témoins.
Le juge Sandra Liliana Heredia a estimé qu’il existait des preuves substantielles démontrant que l’ancien président a cherché à modifier les témoignages de paramilitaires impliqués dans des procès sensibles, dont celui de son propre frère, Santiago Uribe.
Par ailleurs, le mandat d’Uribe (2002–2010), caractérisé par une lutte musclée contre les FARC, a été entaché par des accusations de violations graves des droits humains, notamment dans le scandale dit des “faux positifs”, où l’armée aurait exécuté des civils pour les présenter comme des guérilleros tués au combat. Près de 6 400 exécutions extrajudiciaires font l’objet d’enquêtes.
Cette condamnation historique intervient à moins d’un an de l’élection présidentielle prévue en mai 2026, dans un contexte où les débats sur l’impunité des élites politiques sont relancés.
La décision judiciaire suscite également des tensions diplomatiques, notamment avec les États-Unis. Tandis que certains responsables républicains, comme Marco Rubio, dénoncent une instrumentalisation politique de la justice colombienne, des élus démocrates accusent l’administration Trump d’avoir soutenu l’impunité pour des raisons idéologiques.
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