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Nouvelle Alliance contre le CPT : plaidoyer pour un président provisoire unique et une sécurité restaurée

today2025-07-25

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Haïti, la Nouvelle Alliance et la refondation de l’État constitutionnel

La note publiée par la Nouvelle Alliance propose une redéfinition intégrale de la transition politique haïtienne, fondée sur une rupture méthodologique avec l’actuel Conseil présidentiel de transition (CPT) et le schéma de gouvernance par « présidence tournante ». L’organisation y dénonce, sur un ton péremptoire et juridiquement assertif, ce qu’elle qualifie de dérive institutionnelle et de déni constitutionnel, réitérant son attachement exclusif à la Constitution de 1987, jugée toujours en vigueur et seule base de légitimité républicaine.

Sous l’égide d’un collège d’experts non désignés, la Nouvelle Alliance propose un plan d’action structuré, chiffré et chronométré sur 24 mois, sous la direction d’un président provisoire unique. Ce plan repose sur une série de mesures d’exception – souvent d’inspiration militaire et sécuritaire – parmi lesquelles figurent :

  1. La mise en œuvre d’un mécanisme de récupération des fonds issus du narcotrafic et de la corruption ;
  2. L’implantation d’une zone sécurisée de type « Green Zone » à Port-au-Prince, conçue avec l’appui d’anciens architectes du dispositif de Bagdad ;
  3. La neutralisation rapide des bandes armées et la réouverture des axes routiers stratégiques, notamment dans la zone métropolitaine.

Sur le plan pénal, le projet prévoit la requalification des groupes armés en entités terroristes, assortie d’une typologie punitive (prison à vie, assignation à résidence, neutralisation létale), et annonce la constitution d’une unité spéciale conjointe PNH-FAd’H-BSAP, sous pilotage d’une firme étrangère non identifiée. L’ensemble de ces actions serait encadré par un Conseil national de sécurité (CNS) nouvellement créé, et l’adoption d’un pacte de défense militaire dans un délai de quinze jours.

En matière constitutionnelle, le texte rejette catégoriquement toute réforme entreprise dans le contexte actuel. Il accuse les tenants du CPT d’être issus d’un processus entaché de falsifications juridiques, notamment à travers des arrêtés et décrets émanant d’un « Conseil des ministres inexistant », et rappelle les soupçons d’implication de certains de ses membres dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse.

L’argumentaire, malgré ses outrances rhétoriques et ses imprécisions sur les fondements juridiques internationaux des propositions sécuritaires, s’inscrit dans une logique de refondation autoritaire assumée, centrée sur la restauration préalable de l’ordre et de la sécurité. En opposition frontale avec le modèle consensuel du CPT, la Nouvelle Alliance érige le monopole présidentiel de la transition comme gage de lisibilité institutionnelle et de souveraineté constitutionnelle.

Enfin, la note conclut par une critique virulente du programme de réforme constitutionnelle promu par le gouvernement actuel, qualifié de « tragi-comédie ». Si la Nouvelle Alliance se dit favorable à une telle réforme, elle en subordonne la légitimité au respect strict de la loi fondamentale en vigueur, insistant sur l’irrecevabilité d’un référendum organisé en dehors des dispositions de la Constitution de 1987.

NOUVELLE ALLIANCE! Communiqué

Il convient de retenir que la Nouvelle Alliance dispose d’un certain nombre d’éléments d’information, permettant aux autorités avisées de déterminer, avec le plus haut niveau de certitude, que la présente formule de « présidence tournante, tourmentante » dont le PM Fils-Aimé est issu, ne tiendra pas la route aux élections anticipées.

De plus, le chronogramme d’activités devra être révisé, afin d’accorder une période de 24 mois au nouveau président provisoire.

Ainsi, guidés par un collège d’experts confirmés et dédiés au service du pays, la Nouvelle Alliance a élaboré un plan chiffré et chronométré, affichant, de surcroît, les ressources humaines, matérielles et technologiques, notamment des drones, se révélant sine qua non à:

(1) La mise en place d’un système de recouvrement rapide de biens et de fonds liés au financement illicite des bandes armées, au trafic de stupéfiants et à la dilapidation du trésor public haïtien (zéro à 24 mois);

(2) La formulation d’une demande expresse auprès des autorités américaines, sollicitant une réplication du complexe « Green Zone » de Bagdad, à l’échelle du besoin en Haïti (zéro à 24 mois).

À cet égard, l’expertise de ces retraités américains, architectes de ce parc hautement sécurisé, sera mise à disposition d’un gouvernement sérieux. Celui-ci devra être établi sur le fondement de la Constitution de 1987 en vigueur, permettant ainsi aux haïtiennes et haïtiens de vivre en toute quiétude sur le sol haïtien, dans un État de droit, soumis à l’ordre constitutionnel, avant l’organisation des prochaines élections.

(3) la neutralisation substantielle des éléments nuisibles constituant les bandes armées (en trois mois);

(4) la libération des axes d’accès routiers interdépartementaux, bloqués au niveau de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince (en quatre mois) ;

(5) la réhabilitation de deux centres carcéraux (en six mois) et la construction d’une « Super Max » provisoire sur l’île de la Gonâve;

(6) la signature d’un nouveau pacte de défense (militaire) et sécurité (nationale) en (quinze jours), devant répondre à tous les besoins spécifiques aux opérations militaires, à l’encontre des bandes armées féroces qui terrorisent la population: du démantèlement des gangs à la destruction des entrepôts de munitions alimentant les puissants seigneurs de drogue, opérant en connivence avec ces caïds.

(7) La nomination des membres du Conseil National de Sécurité (CNS), en consultation avec les architectes du document cadre, indépendamment de leur orientation politique, et la création d’un Comité Interarmées (FAdH, PNH et BSAP).

La Nouvelle Alliance restera vigilante, dans la perspective de présenter un projet élaboré dans la logique du retour imminent à l’ordre constitutionnel, en passant par la reconnaissance de la Constitution de 1987 en vigueur, pour arriver à la passation du pouvoir à un (SEUL) président provisoire. Celui-ci bénéficiera d’un mandat de (2) deux ans pour compléter cette mission initialement confiée au CPT.

Force est de constater que la persévérance dans ce « déni constitutionnel » entraînera la chute certaine du gouvernement CPT-Fils-Aimé, en ce que le désordre constitutionnel, sciemment orchestré, après avertissement, est à la base des dérives et des massacres sporadiques dont la masse défavorisée constitue la principale victime.

Des décrets et des arrêtés (servant de remède aux carences anticipées) seront juxtaposés à la Constitution de 1987 en vigueur, afin d’éteindre cette flamme allumée autour d’une tragi-comédie, mettant également en scène : une réforme constitutionnelle inutile, face à un projet de référendum anticonstitutionnel.

Fort de tout ce qui précède, trois présidents (Gracia Préval ; Michel Martelly et Jovenel Moïse) ont tenté en vain. En ce qui concerne le président Moïse, il a été assassiné avec ces mots/maux, venus d’ailleurs, sur les lèvres : référendum ; réforme constitutionnelle. Or la priorité du peuple haïtien se rapporte directement à l’installation d’un climat de sécurité, requérant a priori ce retour à l’ordre constitutionnel prôné par cette alliance : partant de la sécurité publique pour arriver à l’organisation des élections, la sécurité alimentaire (le manger), la santé et l’éducation.

La Nouvelle Alliance a déjà établi sa grille de négociation avec les bandits (petits et grands):

a. Les bandes armées seront désignées « groupes terroristes » : d’où la nécessité de liquider les affaires courantes ;

b. Trois des bras financiers des gangs et du trafic de stupéfiants seront « coupés » : placés derrière les barreaux, en vue de faciliter les négociations avec les chefs de gangs (manifestant des inquiétudes motivées, quant aux menaces de représailles émanant des seigneurs de drogue ou des architectes de ce système de gouvernement « narco-gangistique », lequel pourrit la vie de nos citoyens) ;

c. Une liste de dix (10) chefs notoires sera publiée; la tâche sera assignée à une firme spécialisée de neutraliser de concert avec les forces haïtiennes, par tous les moyens nécessaires, ces caïds déraillés. Cette firme sera chargée de former une unité spéciale conjointe (PNH, FAdH & BSAP), pour assurer les suites utiles ;

d. Les opérations, de type « joint task force », seront validées par le CNS, avec approbation expresse du Chef de l’Exécutif. Les protocoles de classification en vigueur au sein des FAdH serviront de guide aux opérations sensibles ;

e. Le tableau de classification des bandits dans la grille de négociation est simple: Capturé : prison à vie ; Négocié : assignation à résidence (20 ans, au frais du caïd) ; Mortellement Neutralisé : funérailles nationales (au frais de la Princesse).

f. Le « deal Kenyan » sera renégocié ou abrogé.

NOTA BENE: Pour neutraliser les petits bandits, il faut, a priori, signifier un divorce public au grand banditisme en « vidant les poches » des corrompus sanctionnés, au lieu de celles des contribuables américains: une opération de « désalinisation » de la facture des contribuables américains, européens et rudes travailleurs de la diaspora haïtienne: celle-ci étant porteuse d’un fardeau pesant, alourdi par le paiement des rançons aux bandes armées.

C’est ainsi que ces fidèles contribuables de la diaspora haïtienne subventionnent notre budget national, à raison de plus de 4 milliards de dollars américains annuellement.

Le CPT est l’héritier d’une structure corrompue à la naissance, en ce que celle-ci émane d’un ensemble de documents falsifiés (décrets et arrêtés) soutenus par des acteurs indexés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse : a) décisions prises en « Conseil des Ministres » inexistant ; b) actes produits et msignés sciemment pour se prémunir des prérogatives réservées exclusivement au président de la république.

Par ces motifs, aucun juriste avisé ne peut prétendre ignorer ni les dénonciations dûment formulées et publiées par les « Secteurs » (parties signataires desdits accords donnant naissance au CPT-Fils-Aimé), ni les correspondances épistolaires entre le CPT et le PM Connille : révélant l’inexistence d’une quelconque convention établissant, en borne et due forme, les bases d’un organe exécutif fonctionnel.

Celui-ci s’arroge le droit, alors que les bandits agrandissent les territoires occupés, chassant aussi bien des policiers que des civils, de commissionner un groupe de jouisseurs insouciants à exhumer les cadavres du projet de référendum inutile ainsi que celui de la réforme constitutionnelle mortelle illégale.

D’où la nécessité d’établir une base légale, facilitant le retour à l’ordre constitutionnel tant attendu par la population. Ceux qui ne sont pas dignes et honnêtes assez pour ramener les membres du CPT à la raison, avant de se lancer dans cette aventure hollywoodienne, ne sont pas dignes et honnêtes non plus, pour piloter un quelconque groupe de travail sur la réforme constitutionnelle dans les conditions actuelles.

Il est donc temps que cessent la fabrication de bêtises et la multiplication de documents inutiles, au frais de la Princesse. La Nouvelle Alliance est prête à soutenir la réforme constitutionnelle tant attendue par la population. Nous sommes pour une réforme constitutionnelle. Toutefois, elle devra se faire au respect de la loi et dans les conditions universellement acceptées comme propices pour réaliser un tel exploit.

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