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El Salvador : un chef de gang révèle des liens avec le président Bukele

today2025-05-26 2

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C’est une interview explosive révélée par le site d’information El Faro. Carlos Cartagena López, alias « Charli de IVU », l’un des chefs de gang, explique dans une vidéo de 41 minutes comment son gang, le Barrio 18, a pactisé avec l’entourage du président salvadorien Nayib Bukele, et ce, dès 2014.

À l’époque, Nayib Bukele était candidat à la mairie de San Salvador. En échange de son soutien, le gang aurait obtenu des faveurs et une forme de protection. Le journal El Pais, qui relaie l’interview avec le chef de gang, parle d’un véritable pacte avec le diable : les gangs auraient aidé à l’ascension politique de Nayib Bukele et en retour, certains de leurs chefs ont été discrètement relâchés. Grâce à cette protection, Charli, lourdement condamné, a été, lui aussi, secrètement libéré par le gouvernement salvadorien, selon El Faro. Et cela alors que 85 000 personnes ont été arrêtées en deux ans, souvent sans preuve. Ils sont détenus dans des conditions qualifiées d’inhumaines, souligne El Pais.

Un juge fédéral américain blogue les expulsions en vertu d’une vieille loi d’exception

Et ce n’est pas tout. Les prisons salvadoriennes font aussi parler d’elles aux États-Unis. Le président Donald Trump a renvoyé là-bas plusieurs centaines de migrants vénézuéliens. Problème : au moins un d’entre eux aurait été expulsé par erreur. Donald Trump s’est appuyé sur une vieille loi d’exception du XXVIIIe siècle. Mais un juge fédéral du Texas vient de bloquer cette pratique. Il estime que cette loi n’est pas applicable dans le contexte actuel. Comme le note le New York Times, c’est la première décision qui tranche le fond de l’affaire, à savoir la légalité du recours à ce texte. Pour les avocats des migrants, cités par le Washington Post, c’est une avancée majeure. Ils espèrent que d’autres juges fédéraux suivront l’exemple de leur collège texan.

Une Haïtienne morte dans un centre de détention en Floride

C’est en Une du site de la radio NPR qui la révèle. Une Haïtienne, Marie Ange Blaise, est morte la semaine dernière dans un centre de détention pour migrants, où elle était enfermée depuis deux mois. Elle aurait souffert de douleurs à la poitrine sans recevoir de soins adéquats, selon la députée Sheila Cherfilus-McCormick, seule élue haïtiano-américaine au Congrès. Les autorités, elles, affirment que les soins médicaux sont assurés, y compris en cas d’urgence. Mais la députée Frederica Wilson dénonce ces centres qu’elle qualifie de « trous noirs », où les violations des droits humains se multiplient. Une enquête est en cours, selon NPR.

Exploitation illégale de sable en Haïti

Avec notre confrère Jabin Phontus du site d’information Ayibopost, nous revenons sur son enquête concernant l’exploitation illégale de sable dans le département du Sud. Une pratique qui se généralise dans cette zone malgré le fait que les autorités ont procédé à plusieurs arrestations. Un reportage d’Ayibopost avait alerté la Direction départementale Sud du ministère de l’Environnement. Trois individus ont été arrêtés, mais l’un d’entre eux, un proche d’un responsable local du ministère de l’environnement, a été relâché sur ordre de ce dernier.

L’héritage africain au Panama

Nous vous proposons une plongée dans la culture Congo au Panama. Dans la petite ville de Portobelo, 95 % des habitants sont d’origine africaine. On y entend tous les soirs ou presque le son des tambours, la musique héritée des milliers d’esclaves déportés d’Afrique de l’Ouest par les Européens durant les siècles de traite négrière. Aujourd’hui, leurs descendants entretiennent cet héritage culturel à travers la musique, mais aussi la peinture et l’histoire, comme nous montre le reportage de Martin Hortin.

Journal de la 1ère

Les coupures d’eau continuent de perturber le quotidien des habitants.

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