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Des enfants privés d’école dans la région métropolitaine de Port-au-Prince à cause de la violence des gangs

today2025-03-11

Des enfants privés d’école dans la région métropolitaine de Port-au-Prince à cause de la violence des gangs
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Fermeture d’écoles, déplacements forcés et frais supplémentaires plongent les familles dans le désarroi.

Les violences perpétrées par les gangs dans plusieurs quartiers de la capitale haïtienne, en particulier dans les zones défavorisées, ont contraint de nombreuses écoles à fermer leurs portes, privant ainsi beaucoup d’enfants de leur droit fondamental à l’éducation. Des établissements scolaires situés dans des secteurs comme Nazon, Lalue et l’avenue Poupelard ont dû cesser leurs activités ou se déplacer vers d’autres zones, telles que Delmas et Pétion-Ville. Certaines écoles ont même définitivement arrêté de fonctionner, laissant les élèves et leurs familles dans une situation désespérée.

Cette crise éducative a des conséquences dramatiques sur les enfants de Port-au-Prince, dont beaucoup ne peuvent plus suivre leur scolarité normalement. Les perturbations causées par la fermeture d’écoles et les déplacements forcés ont plongé de nombreuses familles dans l’incertitude, les obligeant à faire face à des défis supplémentaires pour assurer l’éducation de leurs enfants.

Des enfants privés d’école dans la région métropolitaine de Port-au-Prince à cause de la violence des gangs

Photo: Fildor PQ Egeder | Juno7

Judith, une mère dont l’enfant est inscrit à l’école nationale Claire Heureuse, témoigne de cette réalité difficile. « L’école a été envahie par des familles déplacées, et mon enfant n’a pas pu aller en classe depuis deux semaines », explique-t-elle. Les responsables de l’école ont convoqué les parents ce lundi 10 mars pour les informer d’une éventuelle relocalisation de l’établissement, mais aucune solution concrète n’a encore été proposée.

Pour d’autres familles, comme celle de Jeannie, habitant à Lalue, les difficultés sont liées au déplacement des écoles. Son enfant, qui fréquentait le collège Cœurs-Unis à l’avenue Poupelard, doit désormais se rendre à Delmas chaque matin. « Les frais de transport ont considérablement augmenté, alors qu’auparavant, mon enfant pouvait se rendre à l’école à pied », déplore-t-elle. Cette situation pèse lourdement sur le budget déjà serré de nombreuses familles, rendant l’accès à l’éducation encore plus difficile.

La rédaction de Juno7 s’est également rendue dans des centres d’hébergement comme Darius Denis, Argentine Bellegarde et l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), où de nombreux enfants ne sont pas scolarisés. Les parents ont expliqué que cette situation est due soit à cause de leur incapacité à payer les frais scolaires, soit en raison de la fermeture des écoles de leurs enfants à cause de la violence des gangs, sans alternative pour les réinscrire ailleurs.

Les violences des gangs dans la région métropolitaine de Port-au-Prince causent des dommages considérables, affectant particulièrement les enfants scolarisés. Bien que Juno7 ne dispose pas de chiffres officiels, il est évident que de nombreuses écoles ont fermé leurs portes, rendant extrêmement difficile l’année scolaire.

Cette situation alarmante met en lumière l’urgence d’une intervention pour protéger le droit à l’éducation des enfants haïtiens. Sans une action rapide et efficace, une génération entière risque son avenir, une situation qui plongera encore davantage le pays dans une crise sociale et économique sans précédent.

Des enfants privés d'école dans la région métropolitaine de Port-au-Prince à cause de la violence des gangs

Photo: Fildor PQ Egeder | Juno7

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Écrit par: Viewcom04

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