La crise politique en Corée du Sud atteint un nouveau paroxysme alors que des manifestations massives agitent les rues de Séoul. Des milliers de citoyens, divisés entre détracteurs et partisans du président déchu Yoon Suk Yeol, protestent suite à une tentative avortée d’arrestation de ce dernier. Accusé de « rébellion » pour avoir imposé la loi martiale en décembre, il fait face à une destitution votée par l’Assemblée nationale.
Malgré un mandat d’arrêt, les autorités ont échoué à interpeller M. Yoon, protégé par des centaines de soldats et de gardes présidentiels. Cet épisode sans précédent, marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, symbolise la profonde division du pays. Des partisans dénoncent la possibilité d’un basculement vers une influence nord-coréenne si son opposant Lee Jae-myung accédait au pouvoir, tandis que ses adversaires clament la nécessité de rétablir l’ordre démocratique.
La Cour constitutionnelle a programmé le procès de destitution au 14 janvier, maintenant Yoon Suk Yeol sous le statut de président suspendu. Les enquêteurs disposent d’un délai limité pour exécuter le mandat d’arrêt, mais la complexité de la situation, conjuguée au soutien militaire de M. Yoon, complique l’issue judiciaire.
La crise sud-coréenne suscite l’attention internationale. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, se rendra prochainement à Séoul pour renforcer les liens avec la Corée du Sud et discuter des répercussions de l’instabilité politique sur la sécurité régionale, notamment face à la menace persistante de Pyongyang. Le dénouement de cette crise reste incertain, tandis que le pays lutte pour sauvegarder sa démocratie.
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