La stratégie d’occupation prend forme avec l’adoption, mercredi, d’une nouvelle résolution par l’Organisation des États américains (OEA), approuvée par le représentant de facto d’Haïti. Ce dernier semble ignorer que les dix années de présence de la MINUSTAH n’ont en rien contribué à améliorer la situation des Haïtiens sur le terrain.
Le ministre des Affaires étrangères des Bahamas, Fred Mitchell, a annoncé un ordre de retrait volontaire pour les six officiers des forces de défense et les ressortissants bahaméens en Haïti, leur permettant de quitter le pays à tout moment si la sécurité devient préoccupante. Cette décision fait suite à l’escalade de la violence causée par les gangs et à la suspension des vols de plusieurs compagnies aériennes, dont Bahamasair, après qu’un avion a été touché par des balles alors qu’il approchait de l’aéroport de Port-au-Prince lundi.
Mitchell a précisé que cette mesure, bien que rare pour les missions de maintien de la paix, est destinée à protéger le personnel bahaméen et aurait suggéré sans le formuler ouvertement, commentent des internautes surpris par cette déclaration, de laisser les Haïtiens se débrouiller seuls avec les gangs que le régime PHTK-Tèt Kale a fédérés et armés. « Personne ne sera mis en danger », a-t-il assuré, tout en soulignant que le gouvernement suit la situation en temps réel.
La sécurité en Haïti s’est gravement détériorée après la destitution du Premier ministre Garry Conille,, et les gangs « en mission » en profitent pour étendre leur pouvoir. Depuis janvier, plus de 3 600 personnes ont été tuées et plus de 500 000 déplacées, selon les Nations unies.
Le rôle de la Force de défense royale des Bahamas (RBDF) en Haïti devrait inclure la sécurisation des ports et la lutte contre la migration illégale, dans le cadre de la mission de l’ONU. Bien que l’objectif soit de déployer 150 officiers supplémentaires, l’impact de l’ordre de retrait sur cette mission reste flou.
Mitchell a également rappelé que la présence des Bahamas en Haïti – avec seuement 6 soldats – est – à ses yeux – essentielle pour organiser le retour des migrants haïtiens vers leur pays d’origine. Malgré des critiques politiques, le ministre a défendu cette démarche, affirmant que la sécurité des Bahamiens reste la priorité.
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