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Peut-on encore prêter attention aux architectes du désastre actuel du pays ?

today2024-11-01 1

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minute de la rédaction

Le Premier ministre Conille fait-il appel à tous ceux qui ont une dent contre le conseiller-président Louis Gerarld Gilles pour mieux servir son agenda ?

A l’heure où la crise en Haïti prend des proportions dramatiques, des voix s’élèvent pour demander si ceux qui ont contribué à la gestion catastrophique du gouvernement du Dr Ariel Henry en baignant dans lans la corruption « toutouni », s’ils peuvent aujourd’hui avec un grain d’audace prétendre être des guides et des conseillers moraux dans la tourmente actuelle. La question est doublement pertinente quand on observe la présence récurrente de ces personnalités dans les débats publics, tentant de se faire passer pour des voix de la raison, alors que leurs actions passées ne laissent guère de place au doute.

Prenons l’exemple des patripoches qui, lors de l’auto-mandat du PHTK3, ont choisi de se taire face à la violence aveugle des gangs et à la désintégration sociale. Que ce soit à Carrefourfeuille, Cite Soleil ou en Plaine-du-Cul-de-Sac, la population se souvient encore des jours sombres où la peur régnait dans les rues et où l’État défaillant, incarné par ces mêmes individus, restait silencieux. Comment justifier encore que ces cyniques se présentent comme des donneurs de leçons, alors qu’ils ont été aux premières loges d’un régime qui a laissé le pays sombrer ?

Cette complémentarité inquiétante s’accompagne d’une mémoire sélective : alors que les gangs chargés de détruire le pays prospèrent et étendent leur influence, les dirigeants mercenaires choisissent l’inaction. Peut-on se permettre d’oublier ces trois années de paralysie volontaire, où des décisions cruciales pour la sécurité nationale et le bien-être de la population ont été négligées au profit de l’inertie ? La réponse est évidente pour quiconque a vécu cette période : ces anciens dirigeants, qui ont été incapables de gouverner et d’encaisser les deniers publics, doivent rendre des comptes avant de se présenter comme des sages aux griffes rétractables capables de guider le pays vers un avenir meilleur.

D’ailleurs, il est étonnant de constater la tentative de ces individus de se repositionner dans le paysage politique fragile en se désolidarisant habilement du régime d’Ariel Henry et de son collègue Louis Gerard Gilles, mebre de l’accord mort-né, mais qui ne s’est jamais concrétisé. Pourtant, il est indubitable que les racines de la situation actuelle reposent profondément sur la gestion qu’ils ont contribué à façonner. L’ULCC, si elle avait l’indépendance nécessaire, ne manquerait pas de rappeler à ces personnalités leur propre implication et les faits qui leur sont reprochés.

Que faire alors de ces soi-disant mentors de la République ? Leur donner une tribune pour exprimer des critiques ou des recommandations serait non seulement un affront à la mémoire collective, mais aussi un risque pour l’intégrité du débat public. Les voix qui méritent d’être entendues sont celles qui n’ont pas été entachées par la corruption, la criminalité ou la collaboration avec les gangs criminels du G9 et an Fanmi, qui ont résisté à l’attrait du pouvoir facile et qui n’ont pas failli à leurs responsabilités envers le peuple et les marginaux.

En conclusion, Haïti n’a pas besoin des conseils de ceux qui ont déjà échoué à la protéger. Leur rôle aujourd’hui devrait se limiter à observer, en silence, les conséquences de leurs choix et à laisser la place aux nouvelles générations qui, avec un peu de chance, sauront réparer les erreurs du passé et construire un avenir plus stable. Ces acteurs de l’ancien régime défunt Ariel Henry-Emmelie Prophete Milce/SDP-Fusion-RDNP… sont les vestiges d’une page sombre de l’histoire du pays ; leur présence dans le discours d’aujourd’hui ne fait que nous rappeler que certains fantômes doivent être relégués aux marges de l’oubli, pour le bien de la République agenouillee.

cba

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