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Au Honduras, le beau-frère de la présidente mis en cause

today2024-09-05

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Une série de vidéos provoquent un coup de tonnerre au Honduras : on y voit le beau-frère de la présidente discutant avec des narcotrafiquants.

On se souvient que jeudi dernier, la présidente Xiomara Castro avait annulé le traité d’extradition de son pays avec les États-Unis – une arme pourtant utilisée pour lutter contre le trafic de drogue. Mais la présidente avait très mal pris une déclaration de l’ambassadrice américaine, qui selon elle pouvait sous-entendre que le ministre de la Défense et le chef des forces armées honduriens étaient impliqués dans le trafic de drogue. D’où l’annulation du traité d’extradition, pour, affirmait Xiomara Castro, protéger l’armée. Seulement voilà, l’ONG InSight Crime a publié ce mardi une série de vidéos du beau-frère de la présidente, Carlos Zelaya : on le voit, raconte Confidencial, alors qu’il rencontre en 2013 quelques-uns des plus grands trafiquants de drogue du pays pour négocier de présumés pots-de-vin afin de financer la campagne électorale du parti Liberté et Refondation – le parti de Xiomara Castro. Dans El Honduriario, Gustavo Irias, le directeur du Centre d’études pour la démocratie, parle de « preuves accablantes », générant une « crise au gouvernement ».

Peu après la publication de ces vidéos, la présidente est d’ailleurs apparue à la télévision : « Je condamne tout type de négociations entre narcotrafiquants et politiques », a-t-elle dit. Et les ministres qui l’entouraient ont lu une liste de politiques de l’opposition qui auraient des liens avec les narcotrafiquants. Mais, « alors que la population espérait des réponses », aucune mention de membre du parti au pouvoir, remarque El Heraldo. « Elle minimise les signes à l’intérieur de sa famille », écrit El Hondudiario, alors que, selon les analystes et les responsables de l’opposition, elle « a l’obligation de donner des explications immédiatement, et de revenir tout aussi vite sur sa décision de dénoncer le traité bilatéral d’extradition ».

En Haïti, des conseillers présidentiels accusés de corruption bloquent une enquête

Il y a un mois, rappelle Le Nouvelliste, le président du conseil d’administration de la Banque nationale de crédit avait écrit au Premier ministre Garry Conille pour dénoncer trois conseillers qui, selon lui, avaient « exigé un paiement de 100 millions de gourdes » pour le maintenir à son poste de président de la BNC. Or, explique Le Nouvelliste, « parce que la majorité décisionnelle au Conseil présidentiel est de cinq membres sur sept, aucune décision ou résolution ne peut être adoptée sans le consentement » de, justement, ces trois conseillers. Et Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, écrit le quotidien, se sont opposés à une résolution du Conseil présidentiel de transition pour faire la lumière sur ce scandale. 

Retour d’Haïti du président du Conseil économique et social de l’ONU

Bob Rae, le président du Conseil économique et social de l’ONU, vient de rentrer d’Haïti, où les situations économiques, sociales et sécuritaires restent très préoccupantes. Mais depuis l’arrivée des 400 soldats kényans de la Mission multinationale de soutien à la sécurité, une nouvelle dynamique semble s’installer. Bob Rae, très impliqué dans les discussions sur le règlement de la situation – il est aussi l’ambassadeur canadien à l’ONU, estime qu’en Haïti la situation sécuritaire est meilleure – même s’il y a encore un besoin d’équipement. 400 policiers kényans, ce n’est pas non plus suffisant, reconnaît-il : d’autres policiers doivent encore arriver, et « les pays des Caraïbes sont en train en voir comment ils peuvent aider » – même si « cela prend trop de temps ». Au niveau politique, Bob Rae est certain que le processus de transition s’achèvera en février 2026, « et franchement, on n’a pas le choix ».

Au Nicaragua, une loi contre les opposants exilés

Le Parlement nicaraguayen a adopté ce mardi une loi permettant de juger les opposants au régime du président Ortega qui vivent à l’étranger. Il s’agit, explique 100% Noticias, de pouvoir juger les personnes physiques ou morales, nicaraguayennes ou étrangères, qui ont commis «en dehors « du territoire national des délits contre l’administration, l’État ou les institutions » – entre autres. La réforme, proposée par le président Ortega lui-même, a été approuvée par 88 voix – sur 91 députés. Dans ​​​​​​​Infobae, un dirigeant de l’opposition, Félix Maradiaga, estime que cette réforme « donne le feu vert pour juger et confisquer les biens de ceux qui sont en exil, augmentant sa capacité pour faire taire l’opposition partout dans le monde ». Bref, « une déclaration de guerre contre tous ceux qui s’opposent au régime, où qu’ils se trouvent ». Confidencial parle de « répression transnationale ».

Gabriel dos Santos Araujo, un nageur brésilien pour les Paralympiques

Il est l’un des stars des Jeux paralympiques en France : le nageur brésilien Gabriel dos Santos Araujo. À 22 ans, né sans bras et avec des jambes atrophiées, il a déjà récolté trois médailles d’or et enthousiasmé le public avec sa technique hors normes. Maria Paula Carvalho de la rédaction brésilienne de RFI l’a rencontré, alors qu’il est devenu en quelques jours l’un des visages des Jeux paralympiques. Le nageur s’est dit très heureux, mais a reconnu n’avoir pas beaucoup le temps d’y penser – il doit se concentrer sur ses épreuves. Gabriel dos Santos Araujo parle aussi de sa technique : « Mon seul objectif, c’est d’utiliser toutes les armes dont je dispose pour le meilleur résultat possible. Donc les jambes, même si elles sont courtes, la tête et la poitrine. Et un athlète intelligent doit savoir comment relier chaque muscle et les activer tous ensemble pour faire sortir le meilleur de soi. »

L’actualité des Outre-Mer avec La Première

À Fort-de-France, les forces de l’ordre encore présentes ce mercredi matin pour maintenir la liberté d’accès aux installations portuaires.

Écrit par: Viewcom04

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