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RADIO DROMAGE
L’actualité en Haïti s’emballe à quelques jours de la visite du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, prévue le 5 septembre 2024. Les institutions haïtiennes sont pressées de donner l’apparence d’une gouvernance active et réactive au regard des nombreux défis posés au pays, notamment ceux liés à la corruption et à l’insécurité.
Le 3 septembre, l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a convoqué une conférence de presse pour annoncer la finalisation de plusieurs rapports d’enquête sur des cas de corruption, ainsi que la transmission de requêtes à la justice – mais quelle justice – pour non-déclaration de biens par certains diplomates haïtiens. Cet événement, manifestement orchestré dans la précipitation, apparaît comme une tentative de démontrer un semblant de réactivité à l’une des principales préoccupations de la communauté internationale : la lutte contre la corruption en Haïti et les élections à tout prix.
Entre temps, la question de la composition d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) a progressé dans l’ombre après des semaines de tergiversations. Cependant, des interrogations persistent quant à sa légitimité, d’autant plus que le CEP envisage d’organiser un référendum interdit par la Constitution. Le flou qui entoure ce processus électoral, qui doit être lancé en pleine recrudescence de la violence des gongs, alimente les spéculations sur une tentative de manipulation politique à l’approche de la visite de M. Blinken.
Sur le plan sécuritaire, le Kenya, qui a exprimé sa volonté d’intervenir en Haïti pour lutter contre les gangs, a annoncé des opérations en mer, – sou lanmè – même si ces déclarations sont anticipées, aucune réquisition officielle de bateaux n’ayant été confirmée. Cette annonce revêt un caractère plus symbolique qu’opérationnel, laissant penser qu’il s’agit d’une manœuvre pour rassurer l’opinion publique et la communauté internationale, plutôt que d’une action concrète, alors que plus de 14 « territoires perdus » sont encore sous le contrôle de gangs terroristes fédérés par les Tèt Kale.
En définitive, ces démarches précipitées des autorités haïtiennes, qui se disputent les directions générales, à quelques jours de l’arrivée d’Antony Blinken, donnent l’impression d’un « rush job » orchestré pour impressionner les partenaires internationaux, mais laissent de nombreuses questions en suspens quant à leur réelle efficacité et sincérité.
The post Un ‘rush job’ à Port-au-Prince | La lutte contre la corruption en Haïti : un écran de fumée avant la visite de Blinken ? first appeared on Rezo Nòdwès.
Écrit par: Viewcom04
Tweet Contrairement à l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, le chargé d’affaires, qu’il soit ad interim ou en pied, n’est pas accrédité auprès du chef de l’État du pays hôte, mais auprès du ministre des Affaires étrangères. Cela traduit une différence de niveau protocolaire et symbolique dans la reconnaissance mutuelle entre États. […]
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