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L’immigration irrégulière a rendu plus vulnérable au VIH

today2024-08-31 1

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Dans son rapport 2024, l’Onusida tire la sonnette d’alarme. S’il y a quelques bonnes nouvelles, comme la mortalité en raison du Sida en baisse de 28% depuis 2010, l’objectif d’en finir avec cette pandémie d’ici 2030 est encore loin. L’Onusida en appelle au volontarisme des gouvernements pour mener à bien cette lutte, car les nombre d’infections au VIH a augmenté en moyenne de 9% depuis 2010.

Les pays les plus touchés sont le Venezuela, le Nicaragua, le Guatemala, le Paraguay et le Pérou. « Une partie de cette augmentation est liée au manque d’accès aux traitements, à la discrimination et au manque d’accès aux services de prévention, explique Luisa Cabal, directrice régionale Amérique latine de l’Onusida. Mais nous comprenons également que la situation politique dans notre région est très complexe. Il y a des migrations, des réfugiés. » Et ces migrants sont les premières victimes du VIH. « Les conditions de l’immigration irrégulière ont engendré de nombreuses vulnérabilités chez les migrants. Et ces vulnérabilités exposent les gens au risque de contracter le VIH. Nous savons également qu’elles placent de nombreux migrants dans des conditions de vulnérabilité notamment à cause de la violence sexuelle. À tel point que la prévalence du VIH chez les migrants peut être deux fois plus élevée si l’on compare avec la population générale du pays d’accueil. »

Mais ils ne sont pas les seules victimes. « Les nouvelles infections se concentrent sur les populations clés, et ces groupes sont les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les homosexuels, les femmes transgenres, les travailleurs du sexe, les personnes qui consomment de la drogue », détaille Luisa Cabal. « Nous devons nous assurer que nous soutenons les communautés les plus proches des personnes les plus touchées, que nous soutenons les dirigeants de ces communautés. Nous devons leur donner les moyens de mettre en place des services de prévention. Nous disposons de nouveaux outils de prévention tels que ce que nous appelons la PrEP ou prophylaxie pré-exposition, c’est-à-dire des pilules que l’on peut prendre à titre préventif. Les gouvernements doivent vraiment intensifier leur plaidoyer en faveur de la distribution de la PrEP à ceux qui en ont le plus besoin. »

Taïwan livre des équipements aux forces armées haïtiennes

La Police nationale haïtienne et les forces armées d’Haïti ont reçu 400 kits de protection de la part de Taïwan. Chacun est composé d’un casque, d’un gilet pare-balles, de lunettes de protection, de genouillères, détaille Gazette Haïti. Taïwan a envoyé 800 kits de ce genre depuis deux ans. L’ambassadeur taïwanais à Port-au-Prince a d’ailleurs salué la « solidarité et la fraternité » qui lient les deux pays. Le Premier ministre Gary Conille a répondu en vantant « une amitié sincère et durable entre Haïti et Taïwan, deux nations qui partagent une histoire de lutte pour la liberté, la dignité et la démocratie ». Haïti fait partie de la courte liste des douze États dans le monde qui reconnaissent officiellement Taïwan.

Première interview de Kamala Harris à la télévision américaine

La candidate démocrate a donné jeudi 29 août sa première interview depuis qu’elle a été investie par son parti pour la course à la présidentielle de novembre prochain. Accompagnée de son colistier Tim Walz, elle s’est exprimée sur ses changements de positions, notamment sur certains sujets sensibles comme la fracturation hydraulique qu’elle voulait interdire en 2019 et qui à laquelle elle ne s’oppose plus aujourd’hui.

La presse américaine a trouvé cette interview « vague et creuse ». « Kamala Harris n’a pas perdu des points avec cette interview, mais elle ne s’est pas aidée non plus », constate le New-York Times. « Certes, elle est apparue chaleureuse, attachante, estime le quotidien, et elle a su attaquer correctement Donald Trump. Mais elle est restée très vague dans ses réponses, au point d’en devenir creuse. » Une occasion en or pour son concurrent républicain qui décrit l’interview en un seul mot sur son réseau social : « Boring », ennuyeux. Le média Fox News, orienté à droite, est encore plus virulent. Il compare Kamala Harris et Joe Biden : « Tous les deux ont le même problème : ils se transforment en Tchernobyl humain lorsqu’on leur retire leur prompteur. »

À écouter aussi7. Kamala Harris, une investiture remplie d’espoir et de liberté?

Au Mexique, nouveaux affrontements entre les cartels et l’armée

Des échanges de tirs entre les forces armées et les membres du cartel de Sinaola ont rythmé la journée de jeudi 30 août, à Culiacan, dans le Nord-ouest du Mexique. « Un jeudi noir à Culiacan », titre el Universal. Culiacan est la capitale de l’État de Sinaloa, où est installé le plus grand cartel du pays au nom éponyme. Sur les vidéos diffusés dans les médias, on voit des camions remplis d’hommes armés et d’autres dont il ne reste que les carcasses dévorées par les flammes. « Un groupe lourdement armé a attaqué un convoi de l’armée, raconte El Universal, puis a mis le feu à plusieurs véhicules pour bloquer la route. »

« L’armée s’est déployée pour répondre à l’attaque », précise El Sol de Mexico, mais l’université, les transports et les commerces de la ville sont restés fermés toute la journée. Le journal fait le lien entre cet épisode et ce qu’il appelle les « Culiacanazos » : deux épisodes de violence qui ont éclaté à Culiacán. Lors du premier, en 2019, « la ville était alors devenue un champ de bataille entre le crime organisé et l’armée » qui cherchait à capturer Ovidio Guzman, le fils del Chapo, le chef du cartel de Sinaola. Le deuxième « Culiacanazo » s’est produit en 2023, quand Ovidio Guzman a finalement été capturé.

Journal de la 1ère

En Guyane, les professeurs font leur pré-rentrée aujourd’hui et s’attendent à une année compliquée.

Écrit par: Viewcom04

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