Au total, 16 pays dont Haïti ont soumis une déclaration commune à l’OEA pour exiger la protection de l’autoproclamé président par intérim du Venezuela, M. Juan Guaido.
Le 24 janvier 2019, le président Jovenel Moïse, revenant d’une visite à Caracas effectuée l’année précédente pour solliciter l’aide du Venezuela, abandonne son soutien à Maduro et reconnaît le président autoproclamé Juan Guaido. En juillet 2024, six ans plus tard, Guaido, qui n’a jamais été installé au Palais Miraflores, est remplacé par un autre leader de l’opposition. Dans le cas d’Haïti, qui s’aligne souvent sur les décisions des grandes puissances de la diplomatie internationale, la question se pose : Edgard Leblanc, président du Conseil Présidentiel de la Transition, une structure inconstitutionnelle, suivra-t-il le même chemin en reconnaissant ce nouveau leader de l’opposition vénézuélienne ? Alors que les Haïtiens attendent M. Leblanc au carrefour des élections prévues à l’automne 2025, ce CPT, soutenu par les États-Unis, est décrié et embourbé dans divers scandales de corruption.
Flashback
Washington DC, jeudi 24 janvier 2019 ((rezonodwes.com))–Les délégations de l’Argentine, des Bahamas, du Brésil, du Canada, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, de l’Équateur, des États-Unis, du Honduras, du Guatemala, d’ HAITI, du Panama, du Paraguay, du Pérou et de la République dominicaine ont présenté jeudi une déclaration commune à l’OEA visant à soutenir le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaidó, en tant que Président par intérim du Venezuela.
Ces 16 pays membres de l’Organisation des Etats Américains (OEA) qui ont signé la déclaration ont dit espérer que la démocratie sera rétablie au Venezuela par le biais d’un processus pacifique et ordonné, incluant notamment des élections dans les plus brefs délais, observées par l’international.
Ils ont également exhorté l’OEA à garantir la sécurité et la protection du président en charge autoproclamé de la République bolivarienne du Venezuela, Juan Guaidó, et des membres de l’Assemblée nationale.
A noter que le président Jovenel Moise avait salué la réélection de Nicolas Maduro, en mai 2018, et n’a pas cessé de répéter, à l’instar du diplomate américain Kennet Merten, que la prise du pouvoir ne doit se faire qu’uniquement à travers des élections.
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