La question sécuritaire, tâtonnement incompréhensible

Plus on avance, plus l’on se pose des questions et plus les inquiétudes gagnent les esprits. 

Pourquoi recensons-nous des crimes crapuleux, des morts de policiers et des détournements de voitures sur les routes nationales?

Les responsables de la Sécurité publique devraient déjà  avoir un plan d’actions pour pouvoir faciliter la circulation sur les principales artères de la République depuis la fin du mois de jui. Ceci aurait pu rassurer la population que quelque chose va se produire dans les temps à venir. 

Tout le monde sait que la zone de l’Artibonite, sous la coupe réglée des bandits de Grand Griffe, est décrétée zone rouge. Ce serait tout-à-fait logique que depuis la semaine dernière soutenue par une escouade kényane, une équipe de la PNH occupe ce tronçon de manière permanente dans le cadre du plan d’action établi. 

Il en est de même pour la région Sud de la capitale. Pourquoi ne pas installer une équipe mobile de Carrefour jusqu’au morne Tapion appuyée par un hélicoptère et des drones de surveillance?

Le temps des discours a terminé.

Le temps du diagnostic pour aller identifier les causes et conséquences de la gangrène de l’insécurité a pris fin. Presque tout a été mille fois écrit dans les rapports depuis les experts les plus pointus jusqu’au commun des mortels. Pour la population, le temps doit être à l’action. Pour ce faire, il importe de dégager les moyens. La population veut voir, ce qui reste de la PNH, sous la houlette, du Dirrcteur général Normil Rameau, se déployer de façon intelligente, sur le terrain pour extirper effectivement les bandits.

La population veut voir, les circulaires et mémorandums du Ministère de la Justice et de la Sécurité publique, instruisant les parquets des dix-huit juridictions de la République, à prendre des mesures conservatoires contre les bandits à col blanc et les cabinets d’instruction à poursuivre celles et ceux déjà indexés dans des rapports pour crimes de toute nature.

Chaque minute perdue c’est la mise en danger d’une vie car les bandits ne chôment pas.

Otorite yo, ou byen nou vini pou metrize bandi, ou byen nou vini pou n remete bandi yo sou pouvwa pi fò toujou. Se konpòtman nou ki pou bay pèp la repons. Sonje se nan Sezon Fèt Chanpèt nou yo. Nou bezwen sikile san kè sote. Konsèy Prezidansyèl Tranzisyon n ap tann ou nan Kafou 4 Chemen an.

Premye minis Conille ak tout manb gouvènman fè n santi nou vle DERASINEN/DECHOUKE TOUT BANDI. Montre nou nou patizan ZEWO TOLERANS POU TOUT BANDI.

Marcel P Mondésir 

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