Les éphémérides du jour : les fêtes nationales, les événements marquant l’histoire d’Haïti, les proverbes… l’agence en ligne Juno7 vous apporte un rafraîchissement de la mémoire.
Nous sommes le samedi 6 juillet 2024
6 juillet 2018 : suite à l’annonce d’une augmentation des prix du carburant, la population haïtienne se met en colère et proteste violemment. Malgré le rétropédalage de l’exécutif, le pays a été paralysé à plusieurs reprises. Ce mouvement entraînera notamment la chute du premier ministre Jack Guy Lafontant et de son gouvernement le 14 juillet.
6 juillet 2009 : William Jefferson ‘Bill’ Clinton entame une visite de deux jours en Haïti, en tant qu’émissaire des Nations Unies. L’ancien président américain avait discuté avec les autorités haïtiennes des moyens à mettre en œuvre pour mieux appuyer les efforts visant à prévenir les ouragans, à générer de nouveaux emplois et à améliorer la prestation de services sociaux de base.
6 juillet 2005 : adoption par le gouvernement Alexandre-Latortue d’un décret modifiant une dizaine d’articles du Code Pénal, relatifs aux actes d’agressions sexuelles et d’attentat aux mœurs dont sont l’objet les femmes haïtiennes. Ce décret sera publié dans la gazette officielle, Le Moniteur du 11 août 2005.
6 juillet 2011 : un décret renforce le pouvoir de signature du Président Martelly. Le gouvernement démissionnaire haïtien décide en Conseil des Ministres d’autoriser le président Michel Martelly à signer seul tous les documents qui ne nécessitent pas l’approbation du Parlement jusqu’à la mise en place d’un nouveau Gouvernement. Les signataires expliquent avoir pris cette décision pour libérer le président des lenteurs administratives.
“Le Président de la République est habilité à prendre, à sa seule signature, tout acte individuel pris en Conseil des Ministres non-assujetti à la sanction du Parlement, et ce jusqu’à l’entrée en fonction d’un nouveau Gouvernement”, dispose la résolution #1 de ce décret.
6 juillet 2005 : massacre à Cité Soleil par les casques bleus de la MINUSTAH. Qualifié d’”Opération sécuritaire” par l’ONU (Communiqué de Presse PIO/PR/148/2005), ce massacre fut mené avant l’aube par au moins quatre cents Casques bleus, accompagnés de 40 chars blindés et protégés par deux hélicoptères. Cité Soleil, le plus grand bidonville de Port-au-Prince, fut qualifié de repaire de bandits par la bourgeoisie haïtienne (réunie au sein du groupe 184), parce que la majorité de ses habitants resta encore attachée au mouvement Lavalas.
6 Juillet 1861: démonstration de force de l’escadron de Gutiérrez de Rubalcava dans la rade de Port-au-Prince en 1861. Les Espagnols qui venaient, à l’appel de quelques Dominicains, d’annexer le pays voisin rendirent le gouvernement haitien responsable de la prise d’armes de José Maria Cabral et envoyèrent dans la rade de Port-au-Prince sept navires de guerre.
Le président Président Geffrard, qui aidait les patriotes Dominicains et avait protesté contre l’annexion, fut contraint d’accepter un engagement humiliant et coûteux: rester en dehors des affaires de la colonie; refuser toute assistance aux révolutionnaires Dominicains et payer la somme de $ 200,000 à l’Espagne à titre de compensation pour les biens détruits dans les invasions du passé.
6 juillet 2009 : le Pape Benoît XVI invite la communauté internationale à poser des signes concrets de soutien aux personnes qui sont dans le besoin en Haïti et qui ont été affectées, en 2008, par des catastrophes naturelles.
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