L’administration Trump compte supprimer des emplois à l’USAID en raison de ses nouvelles priorités

L’administration Trump a annoncé la suppression de nombreux postes à l’USAID, dans le cadre d’une révision de ses priorités

Le personnel de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a été informé vendredi que tous les postes non requis par la loi seraient supprimés, après que le Département d’État a notifié au Congrès qu’il mettrait fin aux fonctions de l’USAID qui ne correspondent pas aux priorités de l’administration Trump.

Cette décision signifie que presque tous les employés restants de l’USAID perdront leur emploi entre juillet et septembre, dates de séparation fixées dans une note interne envoyée au personnel par Jeremy Lewin, un membre du Département de l’efficacité gouvernementale du milliardaire Elon Musk, qui supprime des emplois.

L’annonce de ces suppressions d’emplois est survenue le même jour où un puissant tremblement de terre a frappé le Myanmar, détruisant des bâtiments sur une vaste zone. L’USAID a toujours joué un rôle majeur dans la coordination des secours en cas de catastrophe.

Les employés de l’USAID ont été informés de ces dernières réductions de personnel grâce à la note de Lewin.

Dans cette note, Lewin, qui occupe les fonctions d’administrateur adjoint de l’agence, a déclaré que tous les postes de l’USAID non prévus par la loi « seront supprimés » et que l’ensemble du personnel de l’agence à travers le monde recevrait prochainement des courriels l’informant de cette décision. Le personnel aurait le choix entre un licenciement le 1er juillet ou le 2 septembre, précise la note.

Au cours des trois prochains mois, le Département d’État assumera les « programmes d’aide vitale et stratégique » de l’USAID, indique le mémo.

Le personnel de l’USAID ne sera pas automatiquement transféré au Département d’État, qui évaluerait ses besoins et mènerait « un processus de recrutement distinct et indépendant ».

Le président Donald Trump, a ordonné dès son premier jour de retour à la Maison Blanche un gel de 90 jours de toute l’aide étrangère américaine, ainsi qu’un examen pour déterminer si les programmes d’aide étaient conformes à la politique de son administration.

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