Enlèvement de ressortissants étrangers au Kenya : L’Angleterre publie une liste de « territoires perdus » que ses citoyens ne doivent pas traverser

Avis de Sécurité du Royaume-Uni à l’Attention de ses Citoyens au Kenya – UK Issues Safety Advisory to its Citizens in Kenya

The Kenya Times

Le Royaume-Uni (RU) a émis un avis de sécurité pour ses citoyens résidant au Kenya, leur recommandant d’éviter les régions du Nord et de la Côte en raison du risque de terrorisme provenant des groupes des pays voisins.

Le 14 août 2024, le gouvernement britannique, par l’intermédiaire du Foreign Commonwealth Development Office (FCDO), a listé des zones spécifiques (territoires perdus » où ses citoyens ne devraient voyager que si nécessaire.

« Si vous choisissez de voyager, renseignez-vous sur vos destinations et obtenez une assurance voyage appropriée. L’assurance doit couvrir votre itinéraire, vos activités prévues et les dépenses en cas d’urgence », peut-on lire dans l’avis en partie.

Parmi les zones listées figurent celles situées à moins de 60 kilomètres de la frontière du Kenya avec la Somalie, la partie Est du comté de Garissa, y compris la réserve nationale de Boni, Mandera (à l’exception de la sous-comté de Mandera Ouest) et certaines zones du comté de Lamu, à l’exclusion des îles de Lamu et Manda.

D’autres zones concernées incluent la région nord du comté de Tana River et les zones situées à moins de 15 kilomètres de la côte est entre les rivières Tana et Galana.

Le gouvernement britannique recommande en outre à ses citoyens de surveiller régulièrement les avis avant de planifier un voyage dans le pays. Le FCDO publie fréquemment des avis de voyage sur le site web du gouvernement pour informer les ressortissants britanniques afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées sur les voyages à l’étranger.

Plus tôt, le secrétaire principal de l’Intérieur, Raymond Omollo, a rencontré le haut-commissaire britannique au Kenya, Neil Wigan.

Le gouvernement annonce des mesures après une attaque ayant causé la mort de 7 personnes.

Dans un communiqué, Omollo a déclaré que les deux dirigeants ont discuté du rôle du Kenya en tant que centre de sécurité régional et ont reconnu le soutien du Royaume-Uni dans la formation et l’équipement des forces de sécurité du pays d’Afrique de l’Est.

« Rencontre avec le haut-commissaire britannique Neil Wigan pour renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité entre le Kenya et le Royaume-Uni. Nous avons discuté du rôle du Kenya en tant que centre de sécurité régional et de notre engagement à lutter contre le terrorisme et le crime organisé. De plus, nous avons reconnu le soutien précieux du Royaume-Uni dans la formation et l’équipement de nos forces de sécurité, ce qui a renforcé notre capacité à relever les défis de sécurité régionaux et mondiaux », a déclaré Omollo.

De son côté, Neil Wigan a déclaré que la réunion avait permis une discussion pratique sur l’approfondissement de la coopération entre les deux pays contre le terrorisme, le crime organisé, le blanchiment d’argent, les cybermenaces et plus encore.

Cet avis du Royaume-Uni survient à un moment où le Kenya connaît une augmentation des préoccupations sécuritaires, en particulier dans le nord-est du pays, qui ont fait de nombreux blessés ou tués.

Enlèvement de ressortissants étrangers

Le lundi 12 août au soir, des hommes armés non identifiés ont enlevé deux missionnaires sud-coréens dans le nord du Kenya, près de la frontière éthiopienne, tandis que huit Kényans ont été abattus dans un incident séparé dans la région, ont déclaré les dirigeants du comté de Marsabit.

« Deux missionnaires d’origine coréenne ont été enlevés et sont détenus au secret à ce jour », a déclaré le gouverneur du comté de Marsabit, Mohamud Ali, dans un communiqué mardi.

Le commissaire du comté de Marsabit, James Kamau, a déclaré qu’un Sud-Coréen et sa belle-mère avaient été enlevés de leur domicile dans le village d’Odda, lundi vers 21 heures.

Le signal du téléphone portable de l’homme a été localisé pour la dernière fois à la frontière avec l’Éthiopie, a déclaré le commissaire adjoint du comté, David Saruni, à Reuters tard mardi. « Les efforts pour le localiser ont été vains depuis que le téléphone a été éteint », a déclaré Saruni.

Dans une autre attaque lundi soir, des hommes armés en « tenue de jungle » ont abattu huit personnes et brûlé leurs corps à côté du camion dans lequel elles voyageaient, à environ 100 km à l’ouest de la ville de Moyale, selon un rapport de police.

Les terres arides frontalières entre le Kenya et l’Éthiopie sont inondées d’armes et subissent des raids fréquents de groupes armés. L’année dernière, le gouvernement a lancé une opération de sécurité pour désarmer les bandits locaux et ramener le calme et l’ordre dans la région.

UK Issues Safety Advisory to its Citizens in Kenya (msn.com)

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