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En Équateur, le scrutin présidentiel s’annonce très serré

today2025-04-12 1

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Dimanche 13 avril, le président-candidat à sa réélection Daniel Noboa affronte Luisa Gonzalez, candidate du parti de gauche Revolucion Ciudadana. L’Équateur, qui était l’an dernier le deuxième pays le plus violent d’Amérique du Sud, a vu de nouveau la violence flamber en début d’année. Le tout, sur fond de crise économique.

D’un côté, le président sortant Daniel Noboa, au pouvoir depuis un an et demi, terminant le mandat de son prédécesseur. De l’autre, la candidate de gauche Luisa Gonzalez, héritière du parti de l’ancien dirigeant Rafael Correa.

« Daniel Noboa, fils d’un milliardaire, a resserré les liens avec les États-Unis depuis son élection. Il a tout pour plaire à Donald Trump et vient d’inviter Erik Prince, le fondateur de la sulfureuse compagnie américaine de sécurité Blackwater, pour aider à la lutte contre les cartels. Le président sortant veut notamment réformer la Constitution pour que puissent revenir les bases militaires étrangères », résume notre correspondant en Équateur, Eric Samson. « En cas d’élection de Luisa González, l’Équateur devrait effectuer un retour à gauche vers une posture socialiste et anti-impérialiste. La candidate a déjà indiqué qu’elle reconnaîtrait le régime de Nicolas Maduro au Venezuela », précise notre reporter. 

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Pérou : manifestation des transporteurs contre l’extorsion

Hier, à Lima, les chauffeurs de bus ont protesté et demandé aux autorités de mieux les protéger contre les extorsions et violences de plus en plus fréquentes de la part des groupes criminels. Reportage de notre correspondant Martin Chabal

Haïti : Clarens Siffroy, lauréat du prestigieux World Press Photo pour l’Amérique du Nord

Il est de plus en plus difficile de raconter le quotidien d’Haïti. Les journalistes sont pris pour cible, attaqués par les gangs, mais certains parviennent à continuer d’informer. Le photojournaliste de l’Agence France Presse, Clarens Siffroy, témoigne à notre micro depuis Haïti : « Ce prix me donne l’opportunité de faire connaître la réalité de mon pays à travers le monde. »

En République dominicaine, le bilan grimpe à 221 morts après l’effondrement du toit d’une boite de nuit

Certaines personnes sont toujours portées disparues et les secours ont annoncé mettre fin aux recherches. Ce jeudi, les proches et fans du chanteur Rubby Perez, mort alors qu’il se produisait dans la boite de nuit, se sont réunis pour lui rendre hommage lors de ses funérailles.

Le président a décidé hier de prolonger le deuil national de trois jours, jusqu’à dimanche, et le drame fait toujours la Une de la presse. Un « émouvant hommage » entre « larmes et musique » titre le Nuevo Diario. « Rubby Perez n’était pas qu’un symbole du merengue dominicain, c’était aussi un homme aimé, à la voix puissante, qui remplissait les scènes et le cœur », conclut le journal.

Du côté du Diario Libre, « des hypothèses émergent » sur les raisons du drame. Le Nuevo Diario s’inquiète : et si le prochain effondrement concernait le pont de la 17, emprunté par 80 000 voitures par jour et dont plusieurs rapports pointent le délabrement ?

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Haïti : l’initiative de la France sur la double dette haïtienne

Cette somme considérable, 150 millions de francs de l’époque, exigée par l’ancien pays colonisateur, la France, en échange d’une reconnaissance de la jeune république d’Haïti.

Le président français Emmanuel Macron fera des annonces jeudi 17 avril. 200 ans plus tôt, la France « extorquait une rançon à Haïti pour dédommager les propriétaires d’esclaves de la colonie de Saint-Domingue », écrit l’éditorialiste Frantz Duval.

Depuis 2004, tous les présidents haïtiens avaient éludé la question, pour ne pas froisser la France, en espoir d’un soutien, explique Le Nouvelliste, qui rappelle que la crise traversée par le pays et les changements politiques en France ont réduit au minimum le soutien français.

« Entre Haïti et la France, les promesses ne se transforment pas toujours en projet et les projets ne sont pas toujours menés à terme », prévient l’éditorialiste. Avant de conclure : « Pour le moment, plus que des milliards ou des promesses, le pays a besoin d’un coup de pouce sécuritaire. La France peut-elle s’occuper de cela ? »

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