Dossier JFK – Donald Trump réaffirme la version officielle de l’assassinat du 35e président des Etats-Unis tout en jetant le doute sur d’éventuelles complicités

Le président Donald Trump confirme sa position sur l’assassinat de JFK, tout en laissant place au doute sur d’éventuels complices

Dans un entretien réalisé à bord d’Air Force One avec Clay Travis, journaliste du média conservateur OutKick, le président Donald Trump est revenu sur l’assassinat de John F. Kennedy, en réaffirmant son adhésion à la conclusion officielle selon laquelle Lee Harvey Oswald serait l’auteur unique de cet acte. Toutefois, il a simultanément introduit un élément d’ambiguïté en questionnant la possibilité d’une aide extérieure dont aurait pu bénéficier l’assassin présumé.

« I do and I’ve always felt that », a déclaré Trump, à la question de savoir s’il croyait qu’Oswald avait agi seul. Mais il a immédiatement ajouté : « Of course, was he helped? », laissant ainsi ouverte l’hypothèse d’une complicité non élucidée, en écho aux multiples théories qui ont circulé depuis les années 1960. Ces hypothèses évoquent tour à tour des implications supposées de la mafia, de la CIA, du KGB, du gouvernement cubain ou d’autres puissances occultes, bien qu’aucune preuve formelle n’ait permis de les étayer jusqu’à présent.

L’intérêt renouvelé de Trump pour cette affaire s’inscrit dans le cadre d’une décision présidentielle majeure : il a ordonné la publication intégrale de plus de 80 000 documents confidentiels liés à l’enquête sur l’assassinat de Kennedy. Ces archives, initialement retenues pour des raisons de sécurité nationale, ont été rendues publiques sans censure sur son instruction. Si la déclassification n’a pas apporté de révélations décisives sur le fond de l’affaire, elle a cependant exposé des données personnelles sensibles, notamment des numéros de sécurité sociale, ce qui a suscité des critiques quant aux modalités de diffusion.

« I think the papers have turned out to be somewhat unspectacular – and maybe that’s a good thing », a reconnu Trump, suggérant que l’absence de révélations fracassantes pourrait apaiser certaines tensions historiques.

L’initiative s’inscrit dans un programme plus large de transparence décrété par l’ancien président. En effet, au-delà du dossier JFK, Trump a également signé des ordres exécutifs pour la déclassification de documents relatifs à d’autres affaires emblématiques de l’histoire contemporaine des États-Unis : les investigations fédérales sur Jeffrey Epstein, l’assassinat de Martin Luther King Jr., celui de Robert F. Kennedy, ainsi que les attentats du 11 septembre 2001.

Cette volonté de lever le secret d’État autour de dossiers sensibles s’inscrit dans une stratégie politique de captation de l’opinion publique, en jouant sur la demande croissante de transparence et de vérité historique. Toutefois, la posture ambivalente adoptée par Donald Trump — réaffirmant une version officielle tout en alimentant indirectement les doutes — révèle les limites d’un exercice de mémoire où les archives, bien que publiques, ne suffisent pas toujours à éteindre les controverses.

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