Horreur et impunité : Un bébé brûlé vif à Kenskoff, sa mère meurt dans la détresse et le désespoir

Kenskoff : Une mère succombe à la détresse après l’assassinat de son enfant par les gangs

Une nouvelle tragédie frappe la communauté déjà endeuillée de Kenskoff, livrée à la violence des gangs et à l’inaction des autorités.

Après le meurtre brutal d’un nourrisson, immolé par le feu, c’est désormais la mère de l’enfant qui succombe, emportée par une détresse insoutenable. Son décès a été constaté dans un commissariat de police, selon un procès-verbal dressé par un juge de paix.

Alors que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a publiquement reconnu que les services de renseignement avaient été informés de l’imminence d’une attaque des gangs sur Kenskoff, aucune mesure préventive n’a été prise pour empêcher le massacre.

La jeune femme, anéantie par la perte de son bébé, dont des séquences vidéo virales sur les réseaux sociaux ont exposé l’horreur et le degré de barbarie des gangs, avait été submergée par le chagrin, l’indignation et le désespoir.

Sa mort symbolise l’échec d’un État incapable de protéger ses citoyens et d’endiguer la violence qui ravage Kenskoff ainsi que d’autres régions du pays, qualifiées de « territoires perdus » par Emmelie Prophète Milcé, ex-ministre de la Justice sous le gouvernement défaillant du Dr Ariel Henry.

Le bilan de ce carnage dépasse désormais la centaine de morts, parmi lesquels cette mère anéantie par l’horreur. Le chef du gouvernement adressera-t-il ses condoléances à la famille de la défunte ? Osera-t-il enfin s’exprimer sur la tragédie de Kenskoff, alors que le pays s’apprête à célébrer un week-end de festivités pré-carnavalesques, si chères au pouvoir en place ?

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