Aux membres du CPT, « sispann jwèt manje tè sa » pour nommer un Premier ministre déjà « choisi » en tête-à-tête

Minutes de la rédaction,

Chers membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT),

Il est temps d’arrêter cette mascarade autour de la nomination d’un Premier ministre. La plaisanterie a assez duré. Comme l’a souligné l’ancien ministre Michel Brunache, « il y a urgence, et même célérité dans l’urgence ». Le peuple haïtien est à bout. Il faut débarrasser le pays de cette équipe inefficace défaitiste qui s’éternise au pouvoir.

Prenons l’exemple du ministère de la Justice, où Émilie Prophète-Milce a déclaré des « territoires perdus », une situation qui perdure encore aujourd’hui. Michel Boisvert, en charge des finances, n’a pas fait les changements nécessaires depuis plus de 30 mois. Les mêmes personnes, en poste depuis trop longtemps, continuent de diriger le pays sans résultats probants, « jwèt manje tè sa al twò lwen« …

Ce débat stérile pour trouver un Premier ministre ne trompe personne. Vous savez déjà qui sera choisi, tout comme la CARICOM savait à l’avance qui ferait partie du CPT. Il est temps de mettre fin à ce processus inutile.

Nous avons besoin d’un Premier ministre de transition, pas d’un Premier ministre constitutionnel n’existant d’ailleurs pas depuis l’éjection de Jean Henry Céant. Le peuple haïtien exige la sécurité et le rétablissement de l’ordre. Rien de plus, rien de moins. Votre projet doit passer après cette priorité fondamentale. La sécurité doit être rétablie immédiatement.

Il est grand temps de vous réveiller et de répondre aux besoins urgents du peuple haïtien. Arrêtez cette mascarade de débat quand « l’heureux élu se connait déjà ». La sécurité d’abord.

C’est tout ce que nous avons à dire.

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