Depuis fort longtemps, la Police nationale d’Haïti (PNH), avec ses maigres moyens humains, matériels et financiers, se démène comme un beau diable dans la lutte contre l’insécurité généralisée, laquelle est générée par des politiques, des gangs armés, fédérés en « G9 an Fanmi » par le régime PHTK et ses soutiens nationaux et internationaux sous l’administration de Jovenel Moïse puis celle d’Ariel Henry. Ces terroristes ont été tolérés voire adoubés en « Viv Ansanm » par et sous le gouvernement de l’ex-Premier ministre Garry Conille au cours de son bref passage à la Primature.
Il ne faut pas se payer de mots, il s’agit bel et bien d’une lutte contre le terrorisme que doit mener la Police Nationale (PNH) car les barbares, qui sèment la terreur sur une large partie du territoire national, emploient sciemment la violence à des fins criminelles et politiques. Il suffit de suivre leurs déclarations au cours des derniers mois, et tout récemment encore dans le contexte de retour au phénomène « Bwa Kale », pour bien appréhender leur dessein. D’ailleurs, l’un de leurs alliés, l’ancien policier Guy Philippe, actuellement en Haïti, après avoir été jugé pour trafic de drogue puis emprisonné durant 9 ans aux États-Unis, ne cache pas son ambition de diriger le pays avec l’appui de ces terroristes et ce, sans aucune pudeur.
La Police Nationale (PNH), faisant face en son propre rang à de nombreuses brebis galeuses en lien avec ses ennemis de l’intérieur, doit être soutenue dans sa lutte acharnée pour faire régner la paix et assurer ainsi un retour à la vie normale dans le pays. À cet égard, il est évident que la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti est un échec cuisant. Il va donc falloir que les autorités haïtiennes réagissent au plus vite – si autorités, il en existe encore ? – Le dossier des trois Conseillers impliqués dans le scandale de corruption de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) dirigé par Leslie Voltaire et le gouvernement orchestré par Alix Didier Fils-Aimé, doivent acter sans sourciller cette défaillance notoire, et examinent, avec l’aide des vrais « pays amis » d’Haïti, de meilleures options en termes de stratégies et de ressources, pour parvenir à cette paix et la reprise de la vie normale tant attendue par la population.
Dans cette perspective, toutes les filles et tous les fils d’Haïti à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, ont l’obligation morale et citoyenne de contribuer à leur manière à cette noble bataille. Il importe, en particulier, que certains, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux, cessent sans tarder de pactiser avec le diable. Il est, en effet, ignoble et condamnable de leur part de continuer à donner libre cours aux propos sulfureux, voire criminels, des terroristes dans leurs organes de communication (journaux, radios, télés, sites internet, réseaux sociaux, etc.). Il en va de la responsabilité des uns et des autres dans cette lutte cruciale pour la survie de la patrie.
À cette fin, soutenir la lutte contre le terrorisme en Haïti, par le principe de « l’union fait la force », relève, à l’évidence, d’un geste patriotique de la plus haute importance. Et ce sera, en effet, la fin d’une société où l’impunité est sujet de droit et de justice.
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