Colombie – Au moins 23 morts après des combats dans le Catatumbo : des déplacements de population sont signalés

Les combats entre les FARC et les dissidents de l’ELN se poursuivent dans le Norte de Santander.

Les combats entre l’Armée de libération nationale (ELN) et les dissidents des FARC se poursuivent dans le Catatumbo, quatre municipalités de la région étant gravement touchées.

Selon le poste de commandement unifié, PMU, qui a été mis en place dans le Norte de Santander, le chiffre est de 23 morts et huit blessés, jusqu’à la coupure de la nuit du 16 janvier, cependant, lors de la nouvelle réunion de ce vendredi, on parle de 35 morts, mais il n’a pas été possible de le confirmer pleinement.

Des dizaines d’enseignants qui étaient arrivés à Catatumbo avant le début des cours partent en caravane en raison des combats entre l’ELN et les dissidents des FARC. Aujourd’hui, les enseignants assiégés dans le village de La Gabarra devraient faire de même… pic.twitter.com/Iy26hXTS4L

• Última Hora Col (@ultimahoracol_) 17 janvier 2025
  Parmi ces morts violentes, les autorités ont confirmé qu’il y avait cinq signataires de la paix.

En outre, plus de 50 familles auraient été déplacées de la région. Les combats continuent, la guerre semble revenir comme au bon vieux temps, car la même communauté enregistre des vidéos depuis leurs maisons, des réfugiés, pleins de peur et qui montrent comment les coups de feu sont entendus entre les deux guérillas.

Richard Claro, maire de Tibú, a dû quitter sa propre municipalité en raison de menaces, et plusieurs maires de Catatumbo demandent d’urgence au gouvernement national d’intervenir.

Les vidéos sont très poignantes et montrent comment l’ELN s’est rendue au domicile de familles de signataires de la paix et d’anciens combattants, prétendument pour les tuer.

En outre, des enseignants de Catatumbo ont fui la région pour éviter d’être pris dans la guerre.

« Jusqu’à hier soir, des sources du bureau du médiateur, des médiateurs, des inspecteurs qui se trouvent dans les villages font état de 23 morts et aujourd’hui, le nombre de morts pourrait atteindre 35, et il y a cinq combattants, des signataires du processus de paix de 2016, des personnes disparues, des civils », explique Luis Fernando Niño, conseiller pour la paix dans le Norte de Santander.

À cette heure-ci, à Tarra, Tibú et Teorama, le confinement est total, les gen

s ne sortent pas, les entreprises de transport non plus. L’inquiétude règne dans la région.

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