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États-Unis : Donald Trump joue la « carte raciale » et provoque un tollé

today2024-08-02 2

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Kamala Harris « devenue noire » pour séduire l’électorat américain. La sortie de Donald Trump sur l’identité de la vice-présidente des États-Unis, née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, provoque l’émoi dans les rangs démocrates. Les propos du candidat républicain devant des journalistes afro-américaines sont d’autant plus controversés que le vote des jeunes hommes noirs est devenu un enjeu de campagne.

Historiquement acquis au camp démocrate, le vote des électeurs afro-américains apparaît de plus en plus divisé. Les républicains semblent cibler la population déçue par le camp démocrate et la classe politique américaine : les jeunes hommes des classes populaires, explique Nicolas Rocca du Service international de RFI. Donald Trump s’est qualifié mercredi (31 juillet 2024) de « meilleur président pour la population noire depuis Abraham Lincoln ». Symbole de cette stratégie et de ses limites à Philadelphie, l’ouverture d’un bureau des « noirs avec Trump » début juin 2024 a attiré un public… majoritairement blanc.

Kamala Harris, qui multiplie les évènements auprès de la communauté noire, a qualifié la sortie de Donald Trump la visant de « vieux numéro ».L’ancien président « a l’habitude d’utiliser la race pour dresser des groupes d’Américains les uns contre les autres », confirme le New-York Times qui rappelle qu’en 2012, le même Donald Trump exigeait de voir le certificat de naissance… de Barack Obama. Politico y voit la « confirmation de l’insensibilité raciale instinctive qui amarqué la première campagne électorale » de Donald Trump.

 

Les trois accusés des attentats du « 11-Septembre », dont le cerveau présumé des attaques, Khalid Cheikh Mohammed vont plaider coupable pour éviter la peine de mort.Les termes de l’accord, négociés avec le Pentagone, sont révélés par le New-York Times. « Une lettre a été envoyée par les procureurs aux membres des familles des victimes des attentats », rapporte le quotidien. L’objectif est d’apporter pour ces familles une certaine « finalité et justice » à l’affaire, selon les termes de la missive. Khalid Shaikh Mohammed, Walid bin Attash et Mustafa al-Hawsawi sont détenus dans la prison de Guantanamo depuis 2003. « L’affaire depuis est enlisée dans des procédures préliminaires », avec « la question de savoir si les tortures qu’ils ont subies dans les prisons secrètes de la CIA avaient influencé les preuves retenues contre eux », rappelle le journal. L’accord suscite à la fois colère et soulagement parmi les proches des 3 000 victimes du 11 septembre. Dans le journal conservateur New-York Post, Jim Smith, « veuf angoissé de Moira Smith, la seule policière décédée le 11 septembre, attend depuis 23 ans de témoigner sur ce que ces animaux ont fait à nos proches », en vain. Des proches interrogés estiment que seule la peine de mort pourrait apaiser leur chagrin. Dans une volonté de leur complaire, les procureurs rappellent que dans le cadre de l’accord, Khalid Shaikh Mohammed et les autres ont accepté de répondre aux questions des proches « concernant leur rôle et les raisons pour lesquelles ils ont mené les attentats » précise le New-York Times.

 

Washington estime qu’au Venezuela, Nicolas Maduro a été « clairement battu » par l’opposition dimanche dernier (28 juillet 2024) et que la patience de l’administration américaine avait « atteint ses limites ». Le président sortant continue de se dire vainqueur et menace ses opposants de la prison. En réponse hier (31 juillet), la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado a pour la première fois appelé ses partisans à manifester contre Nicolas Maduro, malgré la menace de répression. Les pays de la région, réunis au sein de l’Organisation des États américains (l’OEA) estiment même que l’écart des voix « se compte en millions » entre les deux camps. Le chef de l’organisation compte demander à la Cour Pénale Internationale d’inculper le président vénézuélien pour la répression des manifestations depuis lundi dernier (29 juillet).

 

Les États-Unis et le Canada éprouvés par des centaines de feux. Dans le nord de la Californie, le « Park Fire » – le nom donné à l’incendie – a provoqué l’évacuation de plus de 26 000 personnes et la destruction de plus de 350 bâtiments. Le cinquième plus grand feu de l’histoire de laCalifornieest aussi « l’un des feux les plus rapides qu’aient jamais vu les pompiers », raconte Jay Tracy, ledirecteur adjoint du service incendie de Fresno, au micro de Pauline Gleize du Service Environnement de RFI. L’incendie d’origine criminelle a grossi à cause de la topographie des lieux, des chaleurs caniculaires… et des forêts restées intactes jusqu’ici, qui ont servi de combustible pour les flammes. Les pompiers et la population attendent la pluie. Malgré plus de 5 000 soldats du feu à pied d’œuvre et les renforts, « on n’en viendra jamais vraiment à bout sans la coopération de mère-nature », explique Jay Tracy pour qui l’objectif est de maîtriser complètement l’incendie. Au-delà de Jasper, le Canada fait face à des centaines d’incendies, dont il est difficile de se prémunir. Des études sont en cours pour savoir à quel point leur augmentation peut avoir un impact sur la régénération de la forêt. « Plus on a de feux, plus le paysage se rajeunit et plus c’est difficile à la forêt d’être résiliente », explique Yan Boulanger, chercheur en Écologie forestière à Ressources naturelles Canada [ministère fédéral canadien chargé de la gestion des ressources naturelles, ndlr]

 

En Haïti, la transition en question deux semaines avant l’arrivée de membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM). Une visite d’inspection du processus de transition fixé avec l’instance. Les représentants de la CARICOM auront dans leur viseur « particulièrement le contrôle démocratique et la mise en branle du processus électoral », explique au micro de RFI Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. Ce qui pose le plus question, selon l’éditorialiste, c’est l’articulation entre le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement du Premier ministre Garry Conille. « Cette articulation est encore délicate et faite de frictions », analyse Frantz Duval pour qui malgré les nombreuses annonces, « il n’y a pas de pas concrets réalisés ». Les Haïtiens, « patients, n’expriment pas encore de grogne mais tout le monde se demande quand [les autorités] se mettront au travail, et surtout ensemble ».

Elle entre dans l’histoire des Jeux Olympiques et dans l’histoire de son pays en remportant la médaille d’or et en battant dans le même temps le record olympique au tir sportif. Adriana Ruano est la première championne olympique du Guatemala. De quoi emplir d’émotion tout un peuple. Pour la vice-présidente du pays, Karin Herrera, désormais, « le défi est que cette inspiration atteigne tous les coins du pays, que toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons voient que c’est possible et, surtout, que l’État donne tout ce qui est nécessaire » pour développer la communauté des athlètes nationaux, confie-t-elle àPaula Estañol de la rédaction en espagnol de RFI.

 

Journal de la 1ère

Ne pas subir silencieusement, mais agir : en Guadeloupe, une habitante de la commune de Deshaies a décidé de porter plainte contre le syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement, nous raconte Frantz Duval.

 

Morceau musical : « Tasmania », de Sofia Gabana et Lupita’s Friends.

Écrit par: Viewcom04

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